Le Savoir est l’unique ressource sur laquelle la Suisse peut compter pour assurer sa prospérité. Les messages du Conseil Fédéral sont clairs quant aux priorités du développement de la formation tertiaire, il faut croire que d’avoir des têtes bien faites et capables de contribuer à l’avenir de notre pays ne fait pas partie des priorités. Le Parti Pirate Suisse (PPS) ne laissera pas les étudiants être abandonnés à leur sort!
Pour Guillaume Saouli, co-président du PPS: « A l’instar des succès que sont Nagravision, Logitech, et une multitude d’autres sociétés suisses, qui sont issues du savoir-faire d’étudiants du troisième cycle, il faut permettre aux étudiants d’avoir la sérénité nécessaires pour s’investir totalement dans leurs études. Faire un concordat intercantonal at minima n’est pas suffisant! Seule une partie des cantons y participent et leur investissement ne permettent ni d’assurer la mobilité nécessaire aux étudiants pour accéder aux pôles d’excellence voulu par la stratégie fédérale, ni d’offrir la paix d’esprit requise pour se concentrer sur les études ». Ceci sans compter la disparité des aides.
Investir et financer des études tertiaires ce n’est pas jeté de l’argent dans un puits sans fond, ni une démarche élitiste ; il s’agit d’une action concrète pour assurer une flexibilité face à un monde changeant, où seule l’agilité, les connaissances et l’innovation permettront au pays d’assurer sa prospérité. C’est un investissement sur notre avenir, un moyen d’assurer à nos entreprises la main d’oeuvre hautement qualifiée nécessaire. C’est aussi eux qui assureront un niveau de vie élevée pour nos habitants. Pour le PPS, le développement du savoir et de la connaissance est une priorité et ne devra pas pâtir de la sanction du vote d’aujourd’hui. Plusieurs alternatives peuvent être envisagées, par exemple que l’obligation de moyens soit transférée au lieu d’études et non plus en main d’une administration cantonale. Qui mieux qu’une université peut connaître ses étudiants, et le développement de ses programmes ? C’est à l’université de gérer les bourses d’études de façon a ce que ce soit l’environnement académique qui soutienne directement ses étudiants.
En ce qui concerne la LRTV, l’étroitesse du score démontre plus que jamais que le sujet nécessite un sérieux approfondissement. le PPS se réjouit de pouvoir enfin commencer le réel débat quant à l’avenir du paysage médiatique suisse et non plus simplement de modifier le modèle de financement d’une infrastructure, ainsi que des sociétés de production et diffusion de contenus. Un service public est une nécessité, car celui-ci a démontré la valeur-ajoutée qu’il sait fournir.
Cependant, la convergence des médias pose de nouveaux challenges à l’ensemble des médias et il faut aujourd’hui empoigner le taureau par les cornes et bâtir les fondations permettant d’avoir un paysage médiatique diversifié et riche où cohabitent un service public et un secteur privé en bonne intelligence et en utilisant des moyens technologiques économiquement viables.
Est-ce le rôle du service public de mimiquer des groupes audiovisuels privés en achetant et diffusant des émissions « commerciales » étrangères ? Est-ce judicieux de confier à une société privée le monopole de diffusion au prix ? Est-ce judicieux de dépenser des sommes importantes pour employer un mode de télédiffusion couteux afin permettre de à moins d’un pourcent de la population de capter les émissions du bouquet numérique suisse? Voici quelques-unes des questions qu’il faudra aborder.
L’acceptation du DPI permet de donner les moyens à des couples d’envisager l’avenir sous un angle nouveau, avec moins d’incertitudes quant au défi devant lequel s, ils se trouvent. Le PPS considère que ce résultat n’est pas un blanc-seing pour envisager des applications non-éthiques du DPI.
Tout comme pour la LRTV, le PPS a relevé que les artifices juridiques imposant des mesures inadéquates, telles que des rétroactivités ou la collecte de l’impôt par des sociétés privées, sont inacceptables. La problématique du financement de l’AVS passe par une refonte complète et profonde du filet social, en y intégrant un outil comme le revenu de base inconditionnel. Certes, cela amènera une transformation profonde du modèle de financement des assurances sociales, mais remet également en question leur existence même.